Notre reporter désirait faire le « portrait » de Fernand Gayrard, doyen et mémoire vivante de Liganirolles, après les fêtes. Hélas, c'est avec tristesse qu'il a apprit son décès subit. Mais cet article il va le faire quand même avec l'aide de ses enfants.
Fernand était un homme « de terre », aimable, bourré de gentillesse avec toutes les personnes, connues ou inconnues qu'il rencontrait au marché de Mirepoix où il s'y rendait en scooter. Son sourire reflétait la bonté, son intelligence et sa largesse d'esprit..
Il était né à Laures ( Escueillens), connu son épouse, Joséphine, au Domaine de Casses à Monthaut ( village voisin) Ils eurent 4 enfants. Tous deux fermiers, ils s'installèrent en 1947 à Lignairolles où ils achetèrent une maison. Là, les enfants sont nés. « Je ( le reporter) le rencontrais souvent et il m'avait confié qu'il avait été premier adjoint du maire de l'époque feu M. Gaxieu.Un grand homme, lui aussi » Il s'est beaucoup investit auprès des administrés, et à la vie de ce petit bout de village..
Très croyant, il a fait énormément de choses pour son église..
Ses terres ? Il les a fait prospérer et avec ses 16 vaches, il devint, même, producteur de lait. Ils vécurent heureux avec son épouse qu'il adorait et ses enfants. .
Hélas, Joséphine, est partie la première un 27 décembre 2009. Il ne s'en remit jamais, malgré la grande tendresse de toute sa famille. « La veille de sa mort, et il le faisait tous les soirs, il parla plus longtemps que d'habitude devant le portrait de maman. Faut-il y lire un signe »? confie sa fille. Lui a-t-il dit « ma Josephine demain soir, vaï, je serai à tes côté.
C'est par un bel après-midi ensoleillé, alors qu'il se rendait avec sa famille en l'église de Caudeval pour la messe d'anniversaire de son épouse, que Fernand s'est retourné sur ses enfants et leur a dit « allez, je vous attends ». Ce furent ses dernières paroles, il est tombé mort sur le parvis de l'église. Malgré l'intervention des pompiers il n'a pu être ranimé. Il est allé rejoindre sa Joséphine qu'il aimait tant, laissant ses enfants dans la peine. .
Il avait 91 ans..
Depuis, son fauteuil à côté de la cheminée est vide, sur celui de son épouse disparue, se tenait et continue à se tenir, sa chienne Fifi qu'il caressait se ses grandes mains rugueuses de Paysan..
Ses obsèques religieuses ont eu lieu à Escueillens lundi 13 décembre, avec une foule immense, suivies de l'inhumation au petit cimetière dans le caveau familial où il est allé rejoindre sa Joséphine. Adessiatz!.
A sa grande famille, ses proches et amis, nous présentons nos très sincères condoléances..
" Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps, alors que ronronne au salon, la pendule d'argent qui dit oui qui dit non, qui leur dit je vous attends » Extraits de la très belle chanson de l'ami Brel.
J'apprends votre départ de notre monde au détour de ma visite sur ce blog.Choc, tristesse de ne pas vous avoir accompagné lors de la scépulture.Nos chemins se sont croisés dans le difficile combat mené par Lignairolles.J'avais apprécié votre gentillesse,votre droiture,votre dignité.Comme vous aimiez votre village!Vous avez rejoint Jean-Marc et les âmes pures:reposez en paix.
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