Sur le canton d'Alaigne, on la connaît d'abord comme maire de la commune mais moins comme écrivain-poète. La première édition du Marché des arts à Cailhau qui s'est déroulé ce dimanche 3 avril a permis à notre reporter, qui est aussi son amie, de la rencontre parmi les artistes présents.
En effet, Paule-Élisabeth Oddero présentait sur son stand, sous un Arthur Rimbaud parti, hélas, pour d'autres cieux, quelques-unes de ses productions : « Fracture », écrit en collaboration avec le peintre Maurice Cousigné, « Maladie de l'ébène » avec le graveur Michel Roncerel, « Foudre » avec Raphaël Kleweta éditeur, graveur sis à Belvèze..
Des rives de la Méditerranée où elle est née aux bruyères bretonnes qui ont forgé sa plume, c'est essentiellement l'Afrique qui a donné à Élisabeth souffle à cette écriture, quand elle est venue se ressourcer dans les Corbières et la Malepère..
C'est toujours accompagnée de plasticiens, peintres, graveurs, dessinateurs que notre écrivain continue son chemin. « Je travaille actuellement sur les lucioles, la disparition des lucioles dont parlait Pier Paolo Pasolini… Dans les feux médiatiques où l'on se perd, dans les tragédies du monde, il y a des petites lumières qui clignotent dans la nuit, elles appellent à la résistance et à la beauté », déclare l'écrivain. C'est en cela que la poésie et l'art sont indispensables à tout un chacun..Et ce dimanche dans la salle d'art à Cailhau, ils étaient tous bien présents..
Là c'est en tant que maire et écrivain qu'elle nous rappelle une manifestation qui lui tient à cœur et qui rencontre depuis quelques années un franc succès : Le Mai des Z'arts. Cette septième édition rassemblera les 27, 28 et 29 mai à Brugairolles des artistes aux horizons aussi variés que ceux de Manu Frigério, Claudia Otto, André Pardine, Yann Masseyef. .
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PHOTO : Elisabeth Oddero, à droite de la photo.
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