mardi 8 novembre 2011

Ces jeunes du canton d'Alaigne qui sont tombés lors de la drôle de guerre.

11.343 soldats audois trouvèrent la mort pendant la «  der des der ».
Pour que les lecteurs se fassent une idée exacte, voici le nombre , par commune, des hommes du canton d'Alaigne tués au front en 1915. ( Source Atlas géographique économique de l'Aude édité en 1928.)
Alaigne : 19 ; Bellegarde-du-Razès, 16 ; Belvèze, 14 ; Brézilhac, 4 ; Brugairolles, 13 ; Cailhau, 10 ; Cailhavel, 16 ; Cambieure, 13 ; Donazac, 12 ; Escueillens St. Just-de-Bélengard, 16 ; Fenouillet-du-Razès, 12 ; Ferran, 8 ; Gramazie, 8 ; Hounoux, 13 ; La Courtête ; 8 ; Lasserre-de-Prouille, 8 ; Lauraguel, 22 ; Lignairolles, 4 ; Malvviès, 26 ; Mazerolles, 23 ; Montgradail, 5 ; Monthaut, 2 ; Pomy, 8 ; Routier, 22 ; Seignalens, 6 ; Villarzel-du-Razès, 6.
Le nombre total des morts s'élève donc à 314 dans le canton.
Ils avaient 18, 25 ans, voire 30 ou 40. Ils se prénomaient Aristide, Louis, Roger. Ils étaient ouvriers, maréchal-ferrant, bourgeois, paysans, et ils devinrent artilleurs, fantassins, médecins auxiliaires.
A la déclaration de la guerre ils durent quitter leurs parents, leurs femmes et enfants, pour se retrouver dans les tranchées avec la peur, le froid et souvent au bout d'un chemin, la mort. Sur 8 millions de mobilisés entre 1914-1918, plus de 2 millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal.
Que reste-t-il ? Leurs noms gravés dans la pierre glacée des monuments aux Morts des villes et villages.
Le souvenir et le devoir de mémoire reste intact chez les combattants qui sont là pour rappeler à la jeunesse qu'en d'autres temps, ils se sont battus pour qu'ils puissent vivre dans un pays libre.



Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre." Winston Churchill

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