mercredi 21 novembre 2012

Routier. André Viola en visite à la cave


Le président du conseil général (au centre) a effectué une visite de lendemain de vendanges à la cave coopérative. ()
Le président, au centre de la photo, a effedtué une visite de " lendemain de vendanges" à la cave de Routier.

En visite dans le canton d'Alaigne le 16 novembre, André Viola, président du conseil général de l'Aude, accompagné de Jacques Durand, conseiller général du canton, a été reçu à la cave coopérative de Routier par son président, Gérard Guiraud, et son directeur, Olivier Ambry.
Après avoir fait un état des lieux sur la situation de la viticulture audoise au lendemain des vendanges, le président Viola a insisté sur la nécessité pour les structures économiques de pouvoir bénéficier des conditions optimales permettant de garantir une constance au niveau de la production de matières premières et de la qualité des vins. «Je suis convaincu que l'irrigation de la vigne peut avoir un rôle important à jouer», a-t-il déclaré. Pour autant, il estime que «le recours à l'irrigation ne doit pas être une mode, mais au contraire doit permettre une réflexion approfondie sur les conséquences de l'introduction de l'eau dans l'appareil de production, ainsi que sur la rentabilité économique des équipements hydrauliques, en tenant compte de l'absence éventuelle de financements publics».
Après avoir regretté que les contraintes imposées par l'Union Européenne limitent très fortement l'éligibilité de projets audois à ces financements, le président Viola a indiqué qu'il ne désespérait pas de voir ce règlement évoluer positivement dans le cadre de la nouvelle PAC, mais que rien n'était gagné : «Début décembre, le ministre Stéphane Le Floch effectuera une visite dans l'Aude, qui sera l'occasion de le sensibiliser à nouveau sur ce dossier. Pour l'heure, il est inconcevable de rester inactifs et fatalistes. Il faut tenir compte des réflexions de la filière viticole en la matière, faciliter les analyses techniques et financières des projets collectifs locaux et à venir afin d'être opérationnels en cas d'évolutions favorable de la réglementation». Enfin, André Viola a précisé que «le département était prêt à travailler en ce sens aux côtés des responsables et techniciens agricoles, dans le cadre de démarches collectives locales».

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