dimanche 3 avril 2011

Depuis Routier, Adieu à Claude Mercier.

De Routier, la triste nouvelle nous est parvenue, Claude Mercier est mort.
Il n'avait que 64 ans. Il était l'époux de Me. le maire de ce village..
Ne le connaissant presque pas, hélas, j'ai demandé à Charles Ferriol,écrivain et,son grand Ami de me remettre l'hommage qu'il lui a rendu au cimetière ce jeudi 31 mars.
J'étais présente à la cérémonie religieuse, mais je renouvelle à son épouse, Anne-Marie, que je connais bien,ses fils, Gaël, Guillaume, petits enfants, sa maman, son frère, parents, amis et alliés, mes très sincères condoléances.( Jacky Sarda).
"" Le village de Routier a eu la douleur de perdre ce mardi 29 mars, Claude Mercier, une personnalité des plus attachantes de sa population.
Originaire de Nogent, Claude, après avoir fait la connaissance d’Anne-Marie, notre maire actuel, était venu s’installer à Routier (le couple s’y était marié). Cela n’avait pas été facile pour lui, tant comptait encore le poids des traditions locales, et les a priori vis-à-vis d’un étranger. Il arrivait avec son accent, sa mentalité différente, sa façon d’envisager les choses et de se comporter. Il n’en fallait pas plus pour inspirer de la réserve, de la méfiance et à bien des égards même quelque rejet..
Mais Claude s’est malgré tout vite intégré sans tenir rigueur à personne. Cela ne veut pas dire qu’il a abandonné sa personnalité, car il en avait beaucoup. Il pouvait même être bourru, cassant, d’une implacable franchise..
Mais celui qui prenait la peine de l’approcher savait que ce n’était là qu’une armure derrière laquelle il dissimulait de la réserve, de la pudeur, pour ne pas dire une certaine fragilité : la fragilité des cœurs trop généreux..
Sa décontraction apparente, d’autres plus sévères auraient dit sa désinvolture, a souvent fait oublier qu’il a été un gros travailleur. Engagé dans le métier du bâtiment pour la satisfaction de ses employeurs il a aussi construit pour son propre compte deux maisons..
Parallèlement il s’était investi dans les associations, en particulier pour développer les sentiers de randonnée du Razès et du Limouxin. C’est là qu’il a pu donner la pleine mesure de son goût des relations humaines et tisser un solide réseau d’amitiés..
Parvenu à la retraite, sa grande fierté a été de voir Anne-Marie accéder au poste de première magistrate. On l’a vu alors se dépenser partout à la fois afin de faciliter, de favoriser, d’accompagner la réussite de son épouse. Le village n’oubliera pas qu’il fut un artisan essentiel du succès de La Fête du Pain de 2010.(Voir photo)
Et puis l’implacable maladie s’est déclarée, et avec elle sont venues les heures sombres. Mais il a su, dans l’adversité, garder les yeux sur cette petite lumière qui lui permettait de conserver l’espérance et de cacher sa souffrance morale qu’il ne souhaitait pas partager avec son entourage..
La foule nombreuse venue lui rendre hommage, l’accompagner au cimetière, prouve toute l’estime qui lui est portée. Chacun je suis sûr ici a le sentiment, alors que Claude s’en va, de perdre aussi un peu de lui-même..
Je ne pense pas être prétentieux en me faisant porte-parole de tous ici rassemblés puisque nous en sommes tous au même degré de désolation et de tristesse..
Aussi au nom de tous, j’adresse à Anne-Marie son épouse, à Gaël et sa compagne Christine, à Guillaume son deuxième fils, à sa maman, à Ginette sa belle-mère, à son frère, à ses belle-sœur et à son beau-frère, à ses petits enfants, à ses neveux et nièces, à tous ceux de sa famille nos condoléances les plus attristées..
Adieu Claude ! Tu as dignement tracé ta route. Il en restera toujours un fragment dans nos cœurs.""
Charles Ferriol. .

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