dimanche 22 juillet 2012

MONJARDIN : ( canton de Chalabre). De l'affaire Fournié à Chalabre à) celle de Cathala Auguste à Montjardin.

Dimanche 27 mai à 11 h, devant la stèle érigée par les FTPF à l'entrée du village de Montjardin, aura lieu une cérémonie à la mémoire du jeune Auguste Cathala qui fut horriblement assassiné par la barbarie nazie le 23 mai 1944, il n'avait alors que 19 ans.
A Chalabre tout le monde connaît l'affaire Cathala !Mais peu de gens savent que le même jour, il y a eu l'affaire Fournié. Débutons par celle-ci. De l'affaire Fournié à celle de Cathala :
Les 21 et 22 mai 44, Paul Alcantara, chef des guérilléros et André Eiffaut, dit «  Gabin », chef des FTP, arrivés la veille, sont dans l'épicerie Fournié pour se faire soigner par le docteur Barada, car ils ont une forte fièvre et ont de la difficulté à se mouvoir.
Le soir du 22 mai, le gendarme Sans arrive à l'épicerie afin de mettre en garde la famille Fournié d'une éventuelle attaque par l'occupant, le lendemain. Vite, il faut évacuer les malades.
Alors, dans la nuit, Jean Cabanier, le garde champêtre, aidé par Irène, accompagnent nos malades au maquis du Soudier, mais étant tellement las ils s'arrêtent à la ferme des Vinsous, à Montjardin, où habite la famille Cathala et où depuis 5 h, les troupes Allemandes attendent à l'entrée de ce village avec Allard, le chef de la milice départementale.
Une heure après, le commando de 300 hommes environ rentre dans ce village et fait halte à l'école, où Allard, H.B et le chef de la Cie. D'outre-Rhin rencontre l'instituteur.
Mais à Chalabre, une section de 100 hommes se positionne à la croix de la mission et installe les mitrailleuses qu'ils pointent vers l'épicerie Fournié dans la rue d'Emplumet.
En les voyant Bernardine file vers le château où elle se cache en attendant de voir partir l'ennemi. Les renforts, arrivés de Montjardin, arrivent, l'ennemi part. De l'épicerie, il ne reste plus rien. Tout a été pillé.
A Montjardin dans la ferme des « Vinsous » :
Les troupes Allemandes investissent la ferme de la famille Cathala.
Le couple et les 10 enfants dorment. Le père, Marius, entendant le chien aboyer, se lève et voit les soldats.
Il donne l'alerte et l'un des maquisards monte au grenier, l'autre va dans la grange.
Lolo Mazon file par la fenêtre. On tape à la porte, Marius va ouvrir. «  Vous avez un maquis, ici » et ils fouillent la maison. Les Allemands interrogent les parents d'Auguste et le père est frappé à coups de nerf de bœuf.


PHOTO : A suivre...
Le jeune Auguste Cathala, en médaillon.

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