Au grand dam de ses habitants, cette école fermera définitivement en 1983. Nous avons rencontré un EscueillensGardois qui nous a nous a confié quelques anecdotes, parmi lesquelles
« le poêle ».
« le poêle ».
« Deux élèves étaient désignés à tour de rôle pour allumer le poêle à charbon avant que les autres n'arrivent en classe. Les boulets de charbon, il fallait aller les chercher sous le hangar dans la cour et ensuite allumer le fameux poêle.
Certains avaient plus de réussite que d'autres. Une fois le tirage du foyer fonctionnait mal et c'était toute la salle qui se remplissait d'une épaisse fumée qui faisait tousser tout le monde.
Il fallait alors ouvrir toutes les fenêtres avant que les copains arrivent. Il est même arrivé que le foyer, soit trop chargé en boulets et c'était l'emballement faisant rougir le tuyau du poêle.
De toute façon, quelque soit la situation problématique de ce moyen de chauffage, on avait droit à une réprimande de la part de « Madame ».
«Je me souviens d'un petit garçon qui, toute la journée a pleuré à côté de la porte d'entrée de la salle de classe réclamant sa mère, obligeant la maîtresse à verrouiller la porte pour éviter « qu'il ne s'évade ». A la récréation il était allé se cacher sous le pressoir communal entreposé dans le hangar et la « madame » l'a obligé à sortir avec un roseau pour essayer de le déloger, comme un lapin de son terrier ».
Et un dernièr souvenir des jours d'offices religieux, enterrements, messes...où « 2 élèves pouvaient s'absenter pour aller faire « les enfants de cœur » » et c'était bien car l'abbé Cassagnaud nous « rémunérait »...avec une pièce prélevée dans la quette du jour ».
Sourire et rire, mais surtout beaucoup de regrets de cette belle époque ou les blouses étaient obligatoires, les punitions pleuvaient avec des 100 lignes, le tirage d'oreille et la règle sur les doigts...tout cela avec la bénédiction des parents. Cela a bien changé de nos jours, non?
«Je me souviens d'un petit garçon qui, toute la journée a pleuré à côté de la porte d'entrée de la salle de classe réclamant sa mère, obligeant la maîtresse à verrouiller la porte pour éviter « qu'il ne s'évade ». A la récréation il était allé se cacher sous le pressoir communal entreposé dans le hangar et la « madame » l'a obligé à sortir avec un roseau pour essayer de le déloger, comme un lapin de son terrier ».
Et un dernièr souvenir des jours d'offices religieux, enterrements, messes...où « 2 élèves pouvaient s'absenter pour aller faire « les enfants de cœur » » et c'était bien car l'abbé Cassagnaud nous « rémunérait »...avec une pièce prélevée dans la quette du jour ».
Sourire et rire, mais surtout beaucoup de regrets de cette belle époque ou les blouses étaient obligatoires, les punitions pleuvaient avec des 100 lignes, le tirage d'oreille et la règle sur les doigts...tout cela avec la bénédiction des parents. Cela a bien changé de nos jours, non?
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