ESCUEILLENS : Vent de fronde chez les entreprises du village, pour non passage du facteur.

Ce 29 juillet 2014, un vent de fronde soufflait devant l'Agence postale d'Escueillens et St. Just de Bélengardard. Le maire, Didier Rieu, le conseil municipal et les 3 importantes Sociétés ayant leur siège social sur le village, avaient organisé un point presse. « Une fois de plus nous n'avons pas été informés du non passage du facteur ce lundi 28 juillet: pas de distribution de courrier, ni ramassage des nombreux colis et lettres. On a la chance, sur la commune, d'avoir 3 entreprises (Bemer Techniques Médicales 10 employés ; SDC import, 3 salariés et Ent. Gilles Baudot Foin, 3 employés ) et qui dépensent pour l'affranchissement des colis, à elles 3, plus de 25. 000€ par an à la poste d'Escueillens » explique le maire. 

La parole est donnée aux entreprises : Ces entreprises sont d'autant plus en colère qu'elles se voient privées d'un service nécessaire au bon fonctionnement de leur société «Nous avons choisi le petit village d'Escueillens pour installer nos sociétés, mais si la poste ne nous suit pas, cela peut jouer sur notre crédibilité vis à vis de nos clients. Nous avons besoin d'un service postal journalier et non aléatoire: envoi de nombreux et importants colis, réception de paiements, marchandises...
Or, nous sommes bloqués car la poste ne fait pas son travail en ne nous avertissant pas du non passage du facteur. Ce manque de communication et de professionnalisme venant d'une entreprise, telles que la Poste, nous fait bondir et c'est pour cela que nous nous sommes réunis ce jour, » déclarent les 3 directeurs de ces sociétés.
Didier Rieu tient à rajouter «Déjà en 2011,nous avions eu le même problème et la commune s'était adressée à Claude Caux, chef de centre de tri à la poste de Limoux. Celui-ci avait répondu : « qu'il venait d'arriver sur le centre et qu'un système d'alerte serait mis en place à destination des élus des communes dans l’hypothèse où un tel cas se renouvellerait et que le centre maintiendrait dans ses rangs une réserve de personnel constante en cas d'imprévu à venir ».

« Voyez qu'en trois ans rien n'a changé et que ce problème perdure toujours pendant les vacances d'été » termine le maire du village.